L' alignement spirituel n'est pas une finalité, mais plutôt un chemin qui mène à la découverte de soi.
C’est se sentir à sa juste place, vivre dans la fluidité de ce qui arrive. Car l'alignement, c'est le mouvement. On s'adapte, sans souffrance. On cesse de tout remettre en question en permanence. On sait faire la paix avec notre égo.
Choisir de vivre en alignement avec soi, ce n’est pourtant pas choisir la facilité, mais c’est faire le choix de devenir enfin pleinement soi-même. Et pour cela on apprend à s'écouter (soi, pas les autres !). L'alignement est une question d'équilibre et l'équilibre se trouve dans le mouvement.
Comment l'atteindre ?
En faisant connaissance avec soi-même : c'est la phase d'introspection. On reconnaît ses résistances, on met fin à ses évitements.
Quand "rien ne va plus", le malaise que l'on ressent est renforcé par la peur de ne pas plaire, de ne pas être aimé(e). On sent que l'on n'est plus en mesure de faire ce que les autres attendent de nous. Ou ce que l'on pense qu’ils attendent de nous. On n'en peut plus de vouloir se conformer aux attentes - réelles ou fictives - de notre entourage ... On se tourne alors vers une source extérieure. Et c'est une bonne chose que de demander de l'aide. Attention toutefois, cette "béquille" doit être véritablement aidante et non pas se substituer à vous.
Car, finalement, la seule personne qui sache vraiment ce qui est bon pour vous, c'est vous ! Apprenez à vous reconnecter à vous-même. Parce que vous avez déjà toutes les réponses. Vous pouvez commencer par vous poser ces questions : suis-je en accord avec ce que je vis ? Est-ce en accord avec qui je suis ? Être aligné(e), c'est répondre "oui" à ces deux questions. Il est parfois nécessaire de revisiter ses pensées, ses croyances, voire ses valeurs ...
Quand la fluidité s'installe, quand le corps est clame, quand l'esprit est présent et alerte, vous êtes aligné(e).
Ce qu'on n'évitera pas ...
Ce que vous n'éviterez pas, c'est l'inconfort que vous pourrez ressentir en lien avec votre prise de risque. Car vous prenez le risque de vivre pleinement qui vous êtes. Et cela demande des ajustements de tous vos corps : émotionnel, mental, physique, énergétique. Ces ajustements sont parfois inconfortables. Il est possible également que des réactions se produisent dans votre entourage. Ou pas.
Attention tout de même à cette notion d'inconfort : au-delà de l'inconfort des ajustements, il y a celui que vous allez ressentir lorsque vous prenez une direction qui n'est pas alignée avec vous. Et c'est souvent l'occasion pour l'égo de reprendre les rennes de votre vie !
Alors, comment faire la différence ? En faisant appel à votre discernement. Interrogez votre cœur et écoutez-le.
Ne cherchez pas la perfection. L'alignement n'est pas un but en soi. C'est une façon de vivre. Accueillez plutôt ce que notre planète nous offre de plus beau : la dualité. C'est le jour et la nuit, la vie et la mort, le nord et le sud, le yin et le yang, l'ombre et la lumière, le masculin et le féminin, le positif et le négatif. Dualité complémentaire mais que nous vivons dans l'opposition... Or, vous le savez, tout n'est pas "tout beau" ou "tout noir" ! Alors, acceptez avec bienveillance toutes les parts de votre être. Il n'y a plus de séparation. Cela veut dire que l'on accueille ses émotions et que l'on choisit en conscience de les exprimer ou pas. Cette recherche d'équilibre est de votre responsabilité.
Peut-on maintenir son alignement au quotidien ?
On l'a vu, l'alignement est une question d'équilibre. L'équilibre n'est envisageable que dans le mouvement, celui de la vie en l'occurrence. Et la vie n'est qu'une succession d'imprévus ! Le bon alignement commence donc par accueillir l’imprévu. Comment accueillir l'imprévu ? Avec le cœur. Être aligné(e), c'est ne jamais se séparer de soi. Cela implique de la discipline : on devient le disciple de son maître intérieur. Et observer cette discipline demande de la vigilance et de l'amour. L'amour de soi. Inconditionnel.
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